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Visite d’une plateforme d’essais dédiée aux couverts permanents de légumineuses

Cultiver des légumineuses associées aux cultures principales pour produire en quantité et qualité supérieures, tout en augmentant l’efficience des engrais azotés de synthèse, tel est l’enjeu de l’insertion de couverts semi-permanents dans les rotations de grandes cultures. Cette pratique fait l’objet d’études sur la plateforme de Poix (51). 

Les couverts semi-permanents de légumineuses au banc d’essai

Depuis 2016, ARVALIS étudie les légumineuses cultivées en couverts semi-permanents sur l’essai de longue durée CP-LEG à POIX (51). Cet essai est réalisé dans le cadre de l’AREP*, une association régionale regroupant de nombreux partenaires du monde agricole : Instituts techniques (ARVALIS - Institut du végétal, ITB, Terres Inovia), Coopératives céréalières et betteravières du Grand-Est(Fédération Régionale des Coopératives Agricoles Grand-Est, Cristal Union, Téréos) et Négoces (Soufflet),les Chambres Départementales d'Agriculture (08-51-52).

Créée en 1976 par la profession agricole, L’AREP a, par le passé, illustré son savoir-faire dans la conduite d’essais de longues durée. L’exemple le plus récent et le plus connu étant le site de Thibie, sur lequel a été mis en évidence l’intérêt des CIPAN en matière de piégeage de nitrate et leurs effets de « déplafonnement du rendement » des cultures principales.

Aujourd’hui, sur le nouveau site de Poix, l’objectif de l’essai CP-LEG est d’évaluer l’impact des Couverts semi-Permanents de LEGumineuses sur la productivité et la qualité des cultures, la fertilité du sol et la qualité de la ressource en eau. Le tout sur une plate-forme conduite par des agriculteurs avec leurs propres matériels agricoles.

L’idée est de confirmer, ou non, les premiers résultats observés sur d’autres essais. Un couvert semi-permanent de légumineuses pourrait permettre d’économiser des engrais azotés de synthèse tout en maintenant les niveaux de rendement et de protéines de la culture principale. Si, au contraire, on ne modifie pas la fertilisation azotée de la culture, le couvert permettrait de gagner quelques quintaux et jusqu’à un point de protéines. Rendez-vous dans 2-3 ans pour des résultats consolidés.

(*) Association Régionale pour l’Etude des Productions végétales en Champagne-Crayeuse

Pour en savoir plus
Téléchargez la plaquette de présentation de la plateforme de Poix (pdf).

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