
Pas d'urgence pour la fertilisation soufrée des céréales
28 janvier 2021Comme pour l’azote, un apport de soufre n'est pas encore d'actualité. Mais, il est déjà possible d'identifier les zones à risque de carence.
Le soufre se comporte d’une façon similaire à l’azote dans le sol : sa disponibilité dépend notamment des apports sur la culture précédente, de la minéralisation en cours d’automne, d’hiver et au printemps et de l’intensité du lessivage. En sol superficiel, les conditions de l’année vont donc en général augmenter les risques de carences. Cependant, compte tenu de sa sensibilité au lessivage, il est prudent d’attendre pour envisager un apport.
Le stade d’apport le plus approprié étant fin tallage, il est préférable d’attendre au moins mi-février pour les semis d’octobre, et plus tard pour les semis de novembre.
Pour identifier le niveau de risque de l'année, il faut prendre en compte la pluviométrie effective entre le 1er octobre et le 1er mars. Néanmoins, la carte de pluie cumulées depuis le 1er octobre permet dès maintenant de repérer les zones les plus à risque.
Carte 1 : Pluie du 1er octobre 2020 au 24 janvier 2021
Un nouveau point sera réalisé vers le 18 février pour actualiser les préconisations de fertilisation soufrée, jusque-là les apports d’engrais peuvent attendre.
Céline DRILLAUD (ARVALIS - Institut du végétal)
Romain TSCHEILLER (ARVALIS - Institut du végétal)
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