Midi-Pyrénées : transformation et circuits courts tirent leur épingle du jeu
21 octobre 2011La durabilité des exploitations biologiques en grandes cultures varie fortement selon les exploitations. Trouver le bon équilibre entre moyen de commercialisation, outil de production ou encore autonomie améliore la rentabilité.
Dans le cadre des programmes RotAB et CitodAB, l’UMR Dynamiques Rurales (Ecole Nationale de Formation Agronomique) a pu distinguer différents types de fonctionnement d’exploitations biologiques en grandes cultures. Les résultats détaillés plus bas se basent sur l’étude de 22 exploitations biologiques en grandes cultures dont 6 avec présence d’élevage.
Miser sur la valeur ajoutée
Les exploitations les plus rentables sont celles qui misent sur la valeur ajoutée par la transformation et la vente en circuits courts. Elles sont de taille moyenne (entre 37 et 73ha par UTH) et moyennement intensives en termes d’irrigation ou d’intrants. Leur réussite s’explique par la réunion de plusieurs facteurs déterminants en termes de durabilité. Premier point, la taille raisonnable de l’exploitation assure la rentabilité à long terme, la transmissibilité est garantie. Second point, la viabilité est bonne car l’outil de production est suffisamment moderne pour assurer de bonnes conditions de travail sans pour autant être surdimensionné. Troisième point, grâce à une gestion agronomique pensée à long terme, ces exploitations parviennent pour la plupart à être autonomes en intrants.
Retrouvez le détail des travaux en pièce jointe.
Merci de vous identifier pour commenter cet article
aucun commentaire pour l'instant