
La majorité des rendements français se situe entre 12 et 18 tonnes MS/ha avec des extrêmes de 9 à 30
05 octobre 2011Les rendements moyens varient régionalement de 12 à 18 tMS/ha suivant les conditions de végétation, et notamment les types de sols, les disponibilités en températures et en eau.
Une approche par segment permet de mieux préciser les objectifs de rendement recherchés par les éleveurs, segment par segment (carte n°4). Il s’agit là des rendements possibles en culture, en conditions habituelles de végétation avec une bonne maîtrise de l’itinéraire cultural.
Le progrès génétique améliore régulièrement ce potentiel de rendement d’environ 1 % par an. Il s’exprime aussi par une plus grande rusticité des plantes, c’est-à-dire une plus grande régularité de rendement et de qualité quelles que soient les conditions de végétation. Le progrès génétique est particulièrement spectaculaire en tenue de tige, nécessaire à une récolte en bonnes conditions.
Potentiellement, les rendements atteignables sont plus élevés. C’est ce que représente la carte n°5 en précisant le niveau de rendement atteint par la(les) meilleure(s) variété(s) dans les essais menés par l’Institut. Nous sommes ici dans les meilleures conditions de production :
• itinéraire de culture optimisé (densité de culture, protection vis-à-vis des ravageurs et des adventices, irrigation si elle est pratiquée dans la région),
• conditions de végétation favorables à l’expression du rendement (somme de température non limitante en zone froide, lumière disponible, pluviométrie non limitante en zone séchante, bonne structure de sol suite à des conditions climatiques hivernales et de printemps favorisant la préparation de sol),
• génétique variétale la plus récente et bien exploitée.
Le rendement maximal permet de juger les progrès possibles dans les itinéraires culturaux.
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