
Combiner lutte prophylactique et chimique
21 décembre 2010Rare pendant de nombreuses années dans le Nord de la France, le doryphore refait son apparition depuis 7 ans. Toutefois, on a noté en 2009 une baisse de fréquentation, étroitement liée à l’absence de repousses de pomme de terre, sa nourriture préférée.
L’adulte passe l’hiver dans le sol. Au printemps, quand le sol se réchauffe, il recherche une plante hôte (la repousse de pomme de terre) avant de passer sur la pomme de terre. Après l’accouplement, la ponte et l’éclosion, les larves commencent à s’alimenter en rongeant les feuilles. Elles effectuent la totalité de leur développement aux dépens du feuillage.
C’est à ce stade que le doryphore est le plus préjudiciable pour la culture. Les mesures prophylactiques permettent de réduire les risques en limitant les populations : respecter une rotation de 4 ans, gérer les tas de déchets (chaulage ou bâchage), détruire les repousses. Elles doivent être complétées par une lutte chimique, recommandée prioritairement sur des stades larvaires jeunes, en veillant à soigner la qualité de pulvérisation (température, hygrométrie, volume d’eau).
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