
Blé dur : attention aux risques pucerons et cicadelles
08 octobre 2020Lors de ces dernières campagnes, pucerons et cicadelles ont pu considérablement infester les cultures de blé dur. La vigilance est de mise pour ces ravageurs qui risquent de devenir de plus en plus nuisibles, sous l’effet de l’arrêt des néonicotinoïdes en traitement de semences combiné à celui du réchauffement climatique.
Le blé dur est moyennement sensible aux viroses transmises par ces insectes (les orges sont les plus sensibles). Il n’existe pas encore sur le marché de variétés de blé dur résistantes à la jaunisse nanisante de l’orge (JNO) et aux maladies du pied chétif. La lutte doit donc être positionnée en végétation suivant les observations dans les parcelles.
Les pucerons
Les observations des pucerons sont à réaliser directement sur les plantes, de façon minutieuse, par beau temps, dès la levée et jusqu’aux grands froids (s’il y en a !).
Les cicadelles
Les observations des cicadelles sont à réaliser directement dans les parcelles ou avec un piège englué jaune, par beau temps, dès la levée et jusqu’aux grands froids (s’il y en a !), soit début tallage. Psammotettix alienus, l’espèce qui peut transmettre les maladies des pieds chétifs sont de couleur marron claire avec une coloration des nervures dorsales éclaircies.
Un traitement trop précoce serait une assurance illusoire : l’insecticide appliqué en végétation agissant par contact, les nouvelles feuilles formées après traitement ne sont pas protégées. Ne pas traiter par rapport à un stade mais seulement en présence des ravageurs.
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